Budget : 9,5 millions d'investissement pour 2025

C'est un "budget inédit" que le Conseil municipal des Herbiers a voté. Dans un contexte national incertain, la Ville va investir près de 9,5 millions d'euros et est contrainte d'activer le levier fiscal. (12/02/2025)

Le Conseil municipal a voté le budget primitif 2025 à hauteur de 51,8 millions d'euros.

Le vote du budget confirme toujours le débat d'orientations budgétaires organisé lors de la séance précédente. La loi de finances enfin votée, on commence à y voir un peu plus clair même si pour les collectivités locales, "c'est un budget inédit dans un contexte national incertain", rappelle Christophe Hogard, maire des Herbiers.

C'est Hélène Chenais, conseillère municipale déléguée aux Finances qui a détaillé le budget primitif 2025 et ses 9 479 600 € d'investissement. "C'est certainement la dernière année où nous pouvons investir de la sorte", précise Christophe Hogard.

Dans ces 9,5 millions d'euros, près de 6,7 millions d'euros sont dévolus aux projets majeurs avec le pôle associatif (1,8 million d'€), les opérations d'aménagements de l'îlot Saint-Jacques (740 000 €) et de la cour de la Mission (337 000 €), la création d'un parking rue Gâte-Bourse (100 000 €). L'effort sur la voirie rurale et urbaine se poursuit à hauteur de 800 000 €, tout comme les effacements de réseaux pour  400 000 €. Côté sport, une piste pour roller et bicross (pumptrack) sera créée (200 000 €).

"L'investissement majeur sur lequel nous n'avons pas voulu faire d’économies, bien évidemment, ce sont nos écoles, La Métairie et Prévert, dont les travaux sont en cours", a rappelé le maire. Un vote du budget sur lequel l'opposition s'est abstenue.

Par ailleurs, l'impact des décisions de l'Etat est de plus en plus visible sur la capacité à investir des communes. "On a perdu 1,5 million en 3 ans. Pour cette année, cela pourrait même représenter 970 000 €", souligne le maire, évoquant une véritable "épée de Damoclès".

Evoquée lors du débat d'orientations budgétaires, une hausse des taux d'imposition est donc "malheureusement" actée, la taxe foncière sur le foncier bâti, "jamais augmenté depuis 2008", passant de de 29,52% à 31,52 %, celle sur les résidences secondaires de 24,11 % à 25,39%.

"Pour ce qui nous concerne (la part qui appartient à la Ville), la hausse de la taxe foncière va représenter en moyenne 3,5 € par mois par foyer. On reste parmi les villes de notre strate au taux le plus bas puisque la moyenne départementale est à 34 %, régionale autour de 38%, quand la moyenne nationale est à plus de 40 %", conclut Christophe Hogard.