ANNULÉ / Rencontre avec les finalistes du Tremplin
Rendez-vous ce samedi 4 avril à 20h à l’espace Herbauges pour la grande finale du tremplin des Herbiers.
L’occasion d’y découvrir trois groupes d’artistes au style bien différents choisis dans un premier temps par les membres d’un jury composé de professionnels de la musique puis par le vote du public avec plus de 1200 internautes s'étant exprimés.
A la clé pour le vainqueur : 3000 euros de matériel, un concert aux Herbiers et une promotion par la radio Alouette. N’hésitez pas à venir encourager les trois finalistes, Fury 1991 (Hip-Hop), For the Hackers (pop rock) et Beryce (Folk Rock), et voter pour votre coup de cœur.
On a rencontré les membres de chaque groupe pour en savoir un peu plus sur les finalistes de l'édition 2020 du Tremplin !
Raphaël Delivet chanteur du groupe Fury 1991
Bonjour Raphaël, tout juste 20 ans, comment avez-vous commencé la musique et notamment le rap ?
Ma carrière a débuté au collège. J’étais en 6e il y a donc dix ans. Au départ, j’écrivais seul mes textes et je rappais sur des instrumentales trouvées sur YouTube.
Vous êtes actuellement un groupe de trois musiciens, comment s’est fait cette rencontre ?
Elle s’est faite par hasard, lorsque j’étais au lycée. J’ai rencontré via des amis en communs un batteur et un guitariste congolais qui venaient s’installer à Brive. Nous avons commencé à jouer ensemble et comme nous nous sommes bien entendus, nous avons créé le groupe Fury 1991.
Il y a-t-il des messages particuliers que vous tentez de faire passer à travers votre musique ?
Notre musique correspond à du rap conscient acoustique et à travers celle-ci nous avons la volonté d’exprimer notre opinion sur les inégalités. Nous défendons également les causes que l’on pense juste.
Que cela vous apporterait de remporter le tremplin des Herbiers ?
Nous avons beaucoup de projets comme celui de créer notre propre studio pour enregistrer notre futur album. Nous avons déjà remporté le tremplin de Limoges qui nous a permis de faire des 1ère partie de concert d’artistes connus comme Caballero et Jean Jass. Nous avons aussi participé à des festivals et préparons des futurs concerts. Si nous gagnons nous pourrons acheter du matériel pour notre futur studio et augmenter notre visibilité afin de faire découvrir notre musique au plus grand nombre.
Fury :
Axel Legrout membre du groupe For The Hackers
Pouvez-vous tout d’abord présenter en quelques mots votre groupe ?
Nous sommes un groupe de cinq normands et venons de Dieppe. Nous formons un groupe d’amis depuis l’école primaire et sommes devenu un groupe de musique en 2010. Nous venons d’ailleurs de fêter nos 10 ans le 6 janvier dernier.
Pouvez-vous présenter votre style de musique ?
Nous produisons nos musiques de la base jusqu’à la production finale et créons principalement de la pop rock électro française. Nous nous inspirons de Coldplay, Téléphone ou encore House of the racket.
Vous me dites que vous êtes présent dans ce milieu depuis 10 ans, comment êtes-vous parvenu à vous faire une place ?
Pour être honnête, la musique était avant tout un prétexte pour se retrouver. Ensuite nous avons commencé à créer nos propres musiques, participer à de nombreux tremplins, c’est ce qui nous a fait grandir. En 2017 nous avons créé notre propre label « panorama music groupe ». De plus nous avons également créé le FTH Tour bus qui nous permet de réaliser des concerts à bord d’un bus équipé d’une scène sur le toit et d’un studio à l’intérieur.
Comment puisez-vous toute cette énergie sur scène qui nourrit votre musique ?
Nous sommes cinq amis avec des personnalités très différentes et avons un goût prononcé pour le rock. Sur scène ce n’est pas pareil qu’en studio, on s’amuse, on profite, il n’y a pas vraiment de règles, c’est ce qui nous donne cette énergie.
Il y a-t-il des messages que vous essayez de faire passer à travers votre musique ?
Notre musique incarne l’optimisme, elle a pour but de transformer des clés psychologiques en texte, de se remettre en question, de transformer les faiblesses en une force.
En quoi une victoire au tremplin serait bénéfique à votre groupe ?
Cette année est importante pour nous puisqu’elle marque l’année de notre premier album. Après dix ans de musique, nous ressentons le besoin de faire rayonner notre initiative dans une région que l’on connaît peu et qui ne nous connaît pas. Nous allons ainsi rechercher à faire des rencontres tout en restant dans le challenge.
fort the Hackers :
Sylvain Grosjean membre du groupe Beryce
De qui est composé votre groupe ?
Tout d’abord je suis chanteur et guitariste du groupe. Notre groupe est composé de quatre personnes, il y a un batteur, un bassiste et violoncelliste, un pianiste et moi à la guitare et au micro.
A quel style de musique vous identifiez vous ?
Notre musique correspond à du folk rock, et arrive des Amériques du sud mais aussi du Canada et des USA.
D’où vous vient cette culture du chant anglo-saxon ?
J’ai vécu en Amérique du Nord, où j’ai découvert cette musique. À mon retour en France j’ai voulu transmettre cette culture. De plus je suis passionné de voyage et chanter en anglais offre plus d’opportunités. D’ailleurs je reviens d’une tournée réalisée en Inde.
Comment êtes-vous parvenu à vous faire une place dans le monde de la musique en France ?
Je suis revenu en France avec beaucoup de morceaux que j’avais pu commencer au Canada mais qui n’étaient pas terminé. Nous les avons donc enregistrés en studio. Nous avons également remporté le tremplin RTL 2 de Nantes, ce qui nous a permis de participer au printemps de Bourges et ainsi gagner en notoriété.
Avez-vous des projets pour l’année 2020 ?
Oui, nous avons de nombreux projets pour 2020. Nous souhaitons enregistrer en studio pour sortir un album. Nous sommes Nantais et avons pour objectif de nous produire dans de grandes salles de la région comme la salle Fuzz’yon de la Roche-sur-Yon.
Que cela vous apporterait de remporter le tremplin ?
Cela nous apporterait d’abord une reconnaissance du travail que l’on a pu fournir durant ces années, mais aussi un moyen de concrétiser nos investissements. Notre objectif est de plaire au public et aux professionnels. Pour être honnête nous recherchons plus la reconnaissance et l’augmentation de visibilité que le chèque.
Beryce :
