Ces Etudiants lèvent des fonds pour leur coque innovante
Quand on a la vingtaine, les rêves sont nombreux et celui d'entreprendre est souvent l'un des premiers quand on est étudiant.
Pour deux d'entre eux, Théo Pasquiet originaire des Herbiers, et Nathan Pasquier, originaire de Saint-Paul-en-Pareds, cela ne tient plus de rêve mais bien d'un projet bien ficelé qui ne demande plus qu'un coup de pouce financier pour se lancer.
Tous deux étudiants, l'un à La Rochelle en physique-chimie et l'autre sur Tours et Nantes en Communication et Entreprenariat, ils ont mis en commun leurs compétences pour créer une coque de téléphone portable qui se nettoie (Clean) grâce à sa composition à base de cuivre. "Clean" et coque : Cleaque est née.
"C'est le confinement qui m'a donné envie de créer un objet utile. Comme l'hygiène est aujourd'hui encore plus importante, cette coque s'est révélée comme une solution intéressante à lancer", rappelle Théo Pasquiet.
"Quand on sait qu'on touche environ 2600 fois par jour son téléphone et que ces derniers sont des nids à microbes (10 fois plus qu'une cuvette de toilette), nous avons eu l'idée de développer une solution antimicrobienne à base de cuivre pour concevoir cette coque", développe-t-il.
Cette première coque de portable en France antimicrobienne permettrait de tuer "99,9% des bactéries présentent sur votre téléphone en moins de 2h", annoncent les deux étudiants.
Avec près de 70 millions de téléphone portables en France, le marché est immense et comme le plastique reste encore la solution la plus abordable, peu de projets sont développés en ce sens.
"Notre solution antimicrobienne à base de cuivre à certes un coût de matière plus important que les polymères et une mise en oeuvre plus complexe, plus coûteuse, mais après certaines recherches avec l’ingénierie nous avons trouvé des solutions techniques pour égaliser le prix de revient de la coque anti-microbienne à celui d’une coque plastique lambda vendu dans le commerce. Le prix de la coque avoisinerait les 25€, un prix qui se situe en dessous de certaines marques populaires sur le marché", détaille Nathan Pasquier.
Reste le nerf de la guerre, le financement ! Nos deux étudiants ont donc lancé une cagnotte en ligne pour amorcer leur projet.
1er objectif ? atteindre les 2500 € permettrait de se lancer. Si le projet rencontrait plus de succès et de donateurs - environ 15000 € - ils pourraient même acquérir des machines pour lancer leur production.
La cagnotte CLEAQUE