La municipalité, premier soutien des associations

« Etre à l’écoute et aux côtés des associations, c’est notre quotidien ». A plusieurs reprises, Véronique Besse, maire des Herbiers, Stéphane Raynaud, adjoint à la vie associative et Angélique Remigereau, adjointe au sport, ont répété ce message. « Et la première demande des associations, c’est de se réunir à nouveau et de reprendre leurs activités. Voilà pourquoi tout le monde se réjouit de la réouverture des équipements communaux ».

Oui, cette réouverture, comme l’ont souligné les élus, est le précédent indispensable à toute reprise de la vie associative, culturelle et sportive. En contrepartie et parce que la crise sanitaire est loin d’être terminée, les associations s’engagent, via à une charte de bonne conduite, à désinfecter les locaux utilisés (voir l'article du 09/09/20). Une position de bon sens ; du gagnant-gagnant pour les associations, les milliers de bénévoles herbretais et la Ville. Pourtant, les élus d’opposition ont refusé de voter en faveur de cette charte, au prétexte qu’une « enquête nationale » (sic !) montre « qu’il faut faire autre chose pour relancer la vie associative », selon les termes de Joseph Liard.

"Je ne pense pas qu’aux Herbiers on ait besoin de s’appuyer sur une enquête nationale pour cela", lui répond Véronique Besse, maire des Herbiers." Nous, nous sommes à l'écoute des associations… et nous les accompagnons au quotidien ". "Lorsqu'il y a un problème, les responsables d'associations nous en font part. Nous sommes en contact direct et personnel avec eux et ils nous appellent pour trouver une solution", renchérit Angélique Remigereau.

Et Stéphane Raynaud, de compléter : "Il y a un vrai travail de proximité avec les associations. On a créé le guichet unique pour centraliser et faciliter leurs démarches. On organise le forum des associations pour les faire connaître. On met aussi en place des formations afin qu'ils soient au fait des dernières réglementations ou pour qu'ils puissent mieux se structurer".

Ce travail main dans la main – au sens figuré du terme, dans ces temps de gestes barrière – s’illustre par la construction, en cours zone de la Guerche du pôle solidarité. Juste derrière le Parc des Expos, un pôle solidarité ouvrira au printemps 2021 (voir l'article du 26/11/19). Près de 2000 m² dédiés à onze associations : La Croix-Rouge, Les Restos du Coeur, le Secours Catholique, l'Epicerie Solidaire, la Protection Civile, la Ligue contre le Cancer, Amis sans Frontières, Sauvetages et Secourisme, L'HAV 85, les Paralysés de France et La Main Tendue.

C'est Luc Loizeau, directeur général adjoint des Services, qui a présenté le projet, dans le cadre d'une délibération sur l'éclairage extérieure du site. "On a rédigé le programme avec les associations, en prenant en compte leurs besoins", explique-t-il. Des salles de réunions, de la surface pour les Restos du Coeur ou l'Epicerie solidaire, des quais pour les camions de la Croix-rouge, des garages pour les véhicules de la Protection civile... Ces onze associations sont, pour l’instant, dispersées partout dans la ville. Demain, au Pôle solidarité, elles seront regroupées dans 2032 m². "Ces associations qui vont déménager, c'est autant de locaux qui vont être libérés", note Véronique Besse.

D'un coût de 2,4 millions d'euros, le pôle Solidarité sera livré fin mars 2021. Il sera conforté à moyen terme par un pôle Associatif qui sera créé juste à côté.

Concernant l’accès à ce futur pôle Solidarité, Véronique Besse a rappelé que la Ville des Herbiers et le Pays des Herbiers ont déjà lancé plusieurs actions en la matière (voir l'article du 20/09/20) avec notamment du covoiturage mais aussi un plan pour favoriser les déplacements en vélo. Une enquête sur les déplacements des habitants du Pays des Herbiers est d’ailleurs en cours. "Un transport en commun ? L'expérience de nos prédécesseurs a été un échec à l'époque. Il faut voir, on a été voir ce qui se faisait à Challans. Nous sommes très ouverts sur la question. L'avantage avec le pôle Solidarité, c'est que l'ensemble des associations seront regroupés, limitant ainsi les déplacements des utilisateurs", conclut-elle.

Prochain Conseil municipal lundi 7 décembre à 18h30.

Une nouvelle tranche de logements au Val de la Pellinière

C'est une nouvelle tranche de logements, la 3e, qui va voir le jour au Val de la Pellinière, dont la commercialisation est gérée par la SEM Oryon, aménageur pour le compte de la Ville des Herbiers. "3 terrains vendus, 8 réservés et 7 encore à vendre et cela en très peu de temps", évoque Ludovic Ouvrard, venu présenter le rapport annuel de la SEM.

A la Tibourgère, déjà la 8e tranche de logements

Pour l'autre opération dont la SEM Oryon est chargée, La Tibourgère, la partie habitat connaît un vif succès. La 8e tranche avec ses 24 lots s'est vendue en quelques jours. Une 9e tranche devrait être réalisée. Du côté commercial, certaines commerces sont vides, notamment en raison du loyer des cellules. "Elles ne nous appartiennent pas, nous ne pouvons rien faire", a rappelé Véronique Besse. "Cela va bouger avec l'arrivée du cinéma 5 salles qui devrait projeter ses premiers films à la fin de l'année 2021".

Urbanisme : les PDA, une alternative aux 500m

Terminé le périmètre de 500m autour des  monuments classés ou inscrits à l'inventaire des monuments historiques, place désormais au Périmètres délimités des abords. Des PDA  qui participent à une meilleure protection du monument historique concerné et de son environnement que les traditionnels rayons de 500m, souvent sujets à interprétation. Exit donc le rond autour du monument, place désormais à des formes géométriques complètement adaptés au terrain, parfois à quelques dizaines de mètres du monument, parfois beaucoup plus loin que les 500m selon la topographie du terrain. "Ces périmètres sont plus intelligents que les 500m actuels", confirme Luc Soulard, adjoint à l'urbanisme, avant de citer les zones concernées : "le clocher de l'église Saint-Pierre et les anciens bains et lavoirs publics, le château du Boistissandeau, le donjon d'Ardelay, l'Abbaye de la Grainetière, le manoir du Bignon, le Moulin des Alouettes.

« Bien vivre aux Herbiers » : les seniors au travail !

Après plusieurs mandats de bons et loyaux services, le Conseil des sages tire sa révérence. Le conseil des Sages ? Une instance, élue par le Conseil municipal, le temps du mandat, rassemblant des Herbretais de plus de 58 ans, et se réunissant régulièrement pour évoquer les projets de la ville, proposer des noms de rues et offrir aux élus un éclairage différent sur leurs actions. Ce 21 septembre, Véronique Besse a donc remercié l’ensemble des participants pour le travail accompli ces dernières années, notamment Gaston Blanchard son dernier président.
« Mais nous avons besoin d’un groupe de réflexion, explique-t-elle. Un groupe d’Hebretais qui puisse travailler, réfléchir, proposer, entourer les élus de leurs conseils, de leurs idées… » Ce sera donc le rôle du groupe "Bien vivre aux Herbiers". « Ils seront douze, issus du Conseil des sages, enthousiastes, pour travailler main dans la main avec les élus ».
A la tête de ce nouveau groupe, Christian Perrault, un Herbretais de 67 ans, déjà membre actif du Conseil des sages lors du précédent mandat.
Vendéen d’origine, Christian Perrault a passé toute sa carrière dans le sud-ouest. Il est revenu s’installer aux Herbiers pour sa retraite.

Culture : le programme s’annonce riche !

Deux délibérations ont également concerné la programmation culturelle de la Ville. Une subvention à la compagnie Argilis, composée de cinq comédiens, pour la création d’un spectacle autour d’Andromaque et de la guerre de Troie et une convention qui permettra, en janvier prochain, d’accueillir un concert de la Folle journée en région.