A La Métairie, Déesse entretient l'espace vert
Pour entretenir les espaces verts, l'écopâturage est une solution d'avenir, mêlant des aspects importants du développement durable entre objectif écologique et souci de développer le lien social.
A la Ville des Herbiers, les tondeuses écologiques ont le vente en poupe. Les ânes du Grand-Fief, Ultreïa et Gigi actuellement, ont été précurseurs en la matière et ont été rejoints cet hiver pas des moutons du côté du Petit-Bourg. A chaque fois, l'installation se fait sur des espaces verts déjà en tonte différenciée.
"Ce sont des lieux parfois difficiles d'accès, souvent humides", rappelle Raphaël Gonnord, responsable des Espaces Verts de la Ville des Herbiers. "C'est intéressant de répondre à la problématique de gestion des espaces verts avec une solution écologique, économique et sociale", poursuit-il. En effet, l'installation d'animaux sur ces parcelles attire la curiosité des promeneurs et est parfois l'occasion de belles rencontres.
Dernière initiative en date, du côté de la Métairie où certains riverains sont à deux pas du ruisseau du Longuenais qui coule le long d'une coulée verte de la Ville des Herbiers.
Ici, ce sont des riverains qui portent le projet, plus précisément 5 familles de la rue Clément Jannequin, réputée pour ses décorations de Noël. Un quartier très vivant don où la famille Egron a l'habitude de randonner durant l'été avec des ânes. "On en a parlé dans le quartier et le projet a plu. On a créé une association, les Z'Anesquins, pour acheter l'âne", explique Eric Egron.
C'est Déesse du Paget, ânesse de 8 ans, qui broute ainsi paisiblement depuis 15 jours sur la parcelle, accompagnée d'un mouton du Cameroun dénommé Zeus. Le service des Espaces Verts a clôturé la parcelle de 4 000 m2, protégé les arbres plantés et construit le cabanon. L'association veille elle au quotidien du duo qui sera rejoint par des moutons de Ouessant en juin prochain.
"L'association finance le quotidien des animaux entre les soins vétérinaires et le complément d'alimentation. D'ailleurs, on peut rappeler qu'il ne faut pas leur donner à manger. Cela leur fait plus de mal que de bien", précise Eric Egron qui a déjà pu vérifier le succès des deux animaux auprès des promeneurs.