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Concours : nos lycéens savent défendre leur cause


S’adressant aux élèves de terminale des lycées d’enseignement général de l’académie de Nantes qui ont choisi l’enseignement optionnel « Droit et Grands Enjeux du Monde Contemporain » (DGEMC), le concours Les Petites Plaidoiries vient de livrer son verdict ce mardi 1er février à Nantes, au sein du tribunal judiciaire où les 12 duos finalistes ont pu défendre leur cause.

Et parmi ces finalistes - 55 lycées ont participé à la 4e édition de ce concours - les deux lycées des Herbiers, Jean-Monnet et Jean-XXIII, étaient au rendez-vous et ont plutôt bien réussi leur plaidoirie puisque Airelle Billaud et Ilona Govidec (Jean-Monnet) terminent 2e pendant que Charlotte Tricart de Saint-Jan et Léopold Vinet (Jean-XXIII) décrochent la 3e place.

"C'est une énorme performance et c'est d'ailleurs la 2e fois où nous sommes second", explique Laurence Dabin, enseignante du lycée Jean-Monnet. Même son de cloche du côté de Jean-XXIII où Pierre-Vincent Mabit reste scotché "de voir ce que ces jeunes sont capables de faire à leur âge".

Car, tout s'est enchaîné très vite dans ce concours où les lycées ont d'abord candidaté via une vidéo. A Jean-Monnet, le duo composé d'Airelle Billaud et Ilona Govidec s'est rapidement avéré le meilleur d'une classe qui a ensuite travaillé ensemble le sujet. Du côté de Jean-XXIII, 3 binômes étaient en lice et c'est au dernier moment que Charlotte Tricart de Saint-Jan et Léopold Vinet (déjà primé l'an dernier au Lions Club) ont été désignés.

Choisis, les deux binômes ont ensuite dû travailler leur intervention en finale où il faut être soit la défense soit l'accusation sur une des 6 thématiques proposées. Cette année, elles faisaeint écho à l’actualité et portaient sur les thèmes de la liberté d’expression, du droit au respect de la vie privée ou encore de l’utilisation des réseaux sociaux.

Accueillis par le Président du tribunal judiciaire et le Procureur de la République, ils ont dû faire face - à la barre - aux membres du jury composé de professionnels du droit et de représentants de l’Éducation nationale. 

À l’issue de chaque plaidoirie de 5 à 7 minutes, le jury a interrogé les candidats sur leur stratégie et les arguments développés, l'occasion parfois de conforter la bonne impression laissée mais aussi le danger de faire une erreur.

Dans une année où ils doivent conforter leur cv sur parcoursup, passer le grand oral du baccalauréat, l'exercice est un formidable atout pour ces élèves dont certains se destinent à des études de Droit ou bien encore de Politique.

 

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