Comment bien circuler en trottinette électrique ?

Où et comment circuler avec ces engins ?
En ville, ces engins motorisés doivent emprunter les bandes et les pistes cyclables quand il y en a. Sinon ils sont autorisés à circuler sur les voies limitées à 50 km/h ou moins. S’il leur est interdit de rouler sur les trottoirs, ils peuvent s’y stationner sans gêner les piétons. Hors agglomération, ils doivent emprunter les voies vertes et les pistes cyclables.

Quels équipements sont nécessaires et obligatoires ?
Ils doivent comporter un système de freinage efficace, des feux de position à l’avant et à l’arrière, des catadioptres, un dispositif réfléchissant, à l’arrière et de chaque côté, mais aussi un avertisseur sonore. Un vêtement réfléchissant est obligatoire de nuit ou si la visibilité est réduite. Ce dernier est d’ailleurs recommandé le reste du temps tout comme le port du casque.

Faut-il souscrire une assurance ?
Une assurance de responsabilité civile est obligatoire pour couvrir les éventuels dommages matériels ou corporels que l’usager pourrait occasionner à un tiers.

Qu’est-ce qui est interdit ?
Tout EDPM - engin de déplacement personnel motorisé - doit être bridé à 25 km/h maximum. On ne peut circuler à deux sur l’engin, ni transporter des marchandises, porter un casque audio, une oreillette ou un kit mains-libres. Le téléphone tenu en main est interdit. Ces engins ne peuvent circuler sur les routes à 80 km/h maximum sauf autorisation de l’autorité investie du pouvoir de circulation (mairie, préfecture ou conseil départemental). Une autorisation qui rend alors obligatoire le port du casque, de vêtements réfléchissants, d’un éclairage complémentaire et des feux de positions allumés.

Et quid des engins sans moteurs ?
Trottinettes, skateboards et rollers non motorisés sont autorisés à circuler sur les trottoirs et dans les espaces piétonniers, à condition de rouler au pas et de respecter la sécurité des autres usagers.