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Passation de commandement chez les pompiers


Si le capitaine Rémi le Comte est arrivé aux Herbiers début septembre, il est devenu officiellement chef du centre de secours des Herbiers ce vendredi 28 octobre à l'occasion de la traditionnelle cérémonie de passation de commandement sous l'autorité de Matthieu Mairesse, contrôleur général et chef de corps départemental.

C'est en présence de Véronique Besse, député de la circonscription, Bérangère Soulard, conseillère départementale et Christophe Hogard, maire des Herbiers, que Rémi le Comte a reçu symboliquement le drapeau des pompiers marquant ainsi sa prise de fonction.

Rémi Le Comte : « c’est mon baptême du feu »

Il est capitaine chez  les pompiers ! A 32 ans, Rémi Le Comte dirige pour la première fois, depuis début septembre, un centre de secours. Une responsabilité qui n’effraie pas cet ancien militaire, qui a déjà passé neuf ans chez les Sapeurs-pompiers de Paris.

Pompier, c’est l’aboutissement d’une passion pour le trentenaire que vous êtes ?
Pas vraiment car à 20 ans, j’écrivais encore des articles pour Presse-Océan en Loire-Atlantique. Après des études à Angers et une licence Information-Communication, j’ai fait des piges dans les journaux et j’ai tenté les concours des grandes écoles de journalisme, notamment Bordeaux et Grenoble. Malheureusement sans résultat. Je me suis alors questionné sur mon avenir… et mon beau-père, alors sapeur-pompier professionnel m’a proposé de passer 24h en observation au centre de secours de Saint-Nazaire.

Ça vous a plus donc ?
Oui, plutôt car je deviens Sapeur-pompier volontaire pendant deux ans. Avec le premier poste d’enseignant de mon épouse dans l’Académie de Versailles, je tente le concours d’entrée pour la BSPP, la Brigade de Sapeurs-pompiers de Paris, où je suis pris. A 23 ans, je suis juste avant la limite d’âge, presque un « vieux » car la plupart des recrues ont 18 ans… J’y reste 9 ans et termine avec le grade de sergent-Chef.


A 32 ans, vous vous retrouvez chef du centre de secours des Herbiers  avec 68 sapeurs, volontaires et professionnels, sous vos ordres.Ca ne vous effraie pas ?
C’est vrai que c’est mon baptême du feu en quelque sorte… Mais cela ne m’effraie pas le moins du monde. Chez les sapeurs-pompiers de Paris, j’ai eu à de nombreuses reprises des responsabilités comparables à celle d’un chef de centre avec souvent des opérations de commandement mobilisant plus de 80 sapeurs-pompiers et 20 véhicules en même temps.


Comment abordez-vous votre toute nouvelle fonction ?
Tout d’abord, j’arrive dans un centre de secours où les pompiers sont heureux. J’aspire à maintenir cette joie de travailler en étant proche de mes pompiers, hommes et femmes. Ici tout va bien et j’entends être ce chef d’un orchestre qui connaît bien la musique. Je veux être à leur écoute, discuter avec eux quotidiennement. Il faut mettre de l’humain dans nos relations de travail.

On annonce des travaux au centre de secours des Herbiers, vous confirmez ?
Oui, même s’il y a eu de nombreux travaux récemment, le Centre de secours a 21 ans. Il n’est pas en phase sur certains points avec nos besoins. En 2023, nous allons donc lancer des travaux en dédiant par exemple un local tout neuf pour nos six agents sauveteurs aquatiques où ils pourront stocker leur matériel spécifique. On en profite aussi pour refaire tous les vestiaires notamment afin de respecter le protocole hygiène post incendie en créant un sas dédié pour les tenues souillées. Le local d’alerte va être déplacé pour une meilleure fonctionnalité. Il y aura aussi un tout nouveau vestiaire pour les femmes.

Un personnel féminin de plus en plus nombreux au Centre de secours…
C’est effectivement le cas. Elles sont actuellement 13 sur 68 pompiers. Fin septembre, nous avons recruté 5 nouveaux pompiers dont 2 femmes.


Vous êtes arrivés il y a peu, comment trouvez-vous votre nouvelle ville ?
L’installation s’est faite assez facilement, avec par exemple notre logement à seulement 500m du centre de secours. C’est confortable pour mon travail ! On ne connaissait pas grand-chose des Herbiers si ce n’est son épopée en Coupe de France ou son dynamisme économique et associatif. Sur place, je m’en rends compte tous les jours et je peux vous assurer que Les Herbiers n’a rien à envier à une ville plus grande... On est bien aux Herbiers !

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