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168 661 entrées au Grand Lux



Mi-décembre 2021, le cinéma Le Grand Lux ouvrait ses portes. Le multiplexe de cinq salles, né de la collaboration entre la Ville des Herbiers et l’association du Grand Lux (lire l’interview de Moïse Maindron), entrait donc dans la vie en pleine crise, alors que le monde du cinéma était encore convalescent des confinements successifs et de nouvelles habitudes de consommation notamment sur les plates-formes de streaming…

Mais, aux Herbiers, on ne fait pas les choses comme ailleurs. Un an après, on en a une nouvelle preuve. « Nous en sommes à + 33 % alors qu’au niveau national nous en sommes à -25 % », résume Rodolphe Merlet, le directeur du cinéma qui, peut avancer le chiffre de 168 661 entrées pour l’année 2022 au Grand Lux, soit tout de même 30 000 entrées de plus que les prévisions les plus optimistes.

Cela s’explique évidemment par la nouveauté du cinéma, son confort et son équipement, mais, continue Rodolphe Merlet, « on a réussi à faire venir ceux qui ne venaient plus au cinéma, ceux bien sûr qui allaient ailleurs (Cholet, La Roche…) mais surtout ceux qui venaient déjà mais qui ont franchi un pas en devenant des cinéphiles réguliers ». Ces "cinéphiles réguliers", ce sont les abonnés qui prennent une carte spéciale (8,8€) leur donnant droit au tarif avantageux de 5 € la séance. Et ça marche, puisqu’on compte pas moins de 3 500 abonnés !

Résultat, le cinéma des Herbiers tire son épingle du jeu, avec des chiffres d’entrées parfois meilleurs que les plus grandes salles de cinéma avec le film Presque, première salle de France en terme d’affluence ou encore Reste un peu de Gad Elmaleh, 90e sur 2500 salles… Quant à « Vaincre ou Mourir » (sortie le 25 janvier), dont plusieurs scènes ont été tournées aux Herbiers, il a réalisé plus de 1100 entrées lors de son avant-première le 8 décembre dernier !

«Tous ces bons résultats nous confortent dans le cercle fermé des 300 premières salles de France, celles qui ont les sorties nationales en premier », conclut le directeur qui espère maintenant accueillir plus régulièrement acteurs et réalisateurs lors d’avant-premières.
 

Questions à Moïse Maindron, président de l’association du Grand Lux

Comment se porte l’association après une année complète au Grand Lux ?
Très bien, il a fallu se rôder et prendre nos marques avec ce nouvel outil. On est désormais plus qu’opérationnel !

Un multiplexe géré par des bénévoles, c’est assez unique ?
Il en existe peu en France et pas à ma connaissance dans un fonctionnement aussi développé que le nôtre. En effet, dans la plupart des autres cinémas "associatifs", il y a beaucoup plus de salariés qu’aux Herbiers, parfois une dizaine. Au Grand Lux, il y a seulement trois salariés : le directeur, un assistant directeur et un technicien agent de cinéma. Les bénévoles ont donc un rôle essentiel.

Etre bénévole au Grand Lux, c’est un engagement ?
C’est un vrai engagement ! Il nous faut en permanence deux ou trois bénévoles. C’est pour cette raison que nous demandons à chaque bénévole au moins 3h de présence par semaine.

Vous en recherchez toujours ?
Bien sûr ! C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons créé une commission dédiée à leur formation. Il y a bon mélange entre les retraités très présents les après-midis de semaine et les actifs et jeunes plus disponibles les soirs et week-ends. D’ailleurs, nous acceptons les jeunes dès l’âge de 15 ans désormais.

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