Journées du Patrimoine : tout, vous saurez tout sur l'Etenduère

C'est le week-end prochain que les journées du Patrimoine se déroulent partout en France. Mont des Alouettes, Abbaye de la Grainetière, Château d'Ardelay (fermé cette année), Logis du Bignon, Jardins du Boistissandeau... les édifices remarquables sont  nombreux aux Herbiers. Il en est un qui renaît de ces cendres actuellement fruit de l'acharnement des bénévoles de Passion Patrimoine, du secours du Loto du Patrimoine et de la volonté de la Ville des Herbiers de le rendre aux Herbretais : le Château de l'Etenduère.

Les 16 et 17 septembre, ce sont deux visites thématiques, "Les découvertes archéologiques à l'Etenduère" et "il était une fois le château de l'Etenduère", qui permettront aux visiteurs d'en savoir plus sur l'édifice. (voir l'ensemble des sites ouverts au Pays des Herbiers)

Cela fait déjà plusieurs mois que les grues y sont installées et que les échafaudages entourent les façades de l’édifice. Depuis quelques mois, en effet, ce sont les maçons de Bâti Sèvre, l’entreprise de Saint-Amand-sur-Sèvre, spécialisée dans la restauration du patrimoine, qui ont pris le relais des archéologues pour cristalliser les ruines du château. Ce sont les plus importants travaux engagés depuis la révolution !

L’objectif du chantier est bien de figer les ruines de l’Etenduère. Aurélien Boissinot, chef de chantier, nous expliquait la méthode au pied des ruines, cet été. « Nous remontons la maçonnerie sur 1,5m de hauteur avec parfois des corniches. Il y a un gros travail autour des linteaux en bois… car ils ont tous brûlé. Sachant qu’il en faut environ quatre par fenêtre, c’est près de 120 à 150 linteaux qui seront nécessaires au final ».

Même si le chantier semble bien avancé, la restauration d’un tel patrimoine ne respecte pas toujours l’agenda fixé selon la météo mais aussi et surtout le bâti existant.

« La deuxième partie est nettement plus abîmée », confirme le chef de chantier qui travaille lui sur le pont. Avec l’abandon du site, la végétation avait, là aussi, repris ses droits, déstabilisant l’édifice, pourtant seul point d’accès au château.

Le chantier de restauration prévoit la consolidation des deux premiers arceaux du pont ainsi que l’implantation d’une passerelle en bois. Chaque pierre enlevée sera réutilisée. En attendant, celles-ci sont conservées dans un bac dédié !

Un travail titanesque de plusieurs mois pour ce trait d’union entre le château et la rue du même nom qui devrait s’achever à la fin du mois d’octobre par l’élévation de 2 piliers de 2,8m de haut en « pointe de diamant », redonnant ainsi à ce patrimoine herbretais une entrée digne de son prestige d’antan ! A suivre