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Samedi, La Louisière fête ses 70 ans et quelques...


Frédéric Daviaud, directeur de la louisière copie


Dans la rue de Beaurepaire, la grande maison bourgeoise de la Louisière passerait presque inaperçue depuis que l’énorme chantier d’agrandissement de la MFR a pris fin au printemps dernier.  Ayant pris possession depuis cette mi-avril de 800 mètres carrés de bâtiments entièrement réhabilités et fonctionnels – 2 millions d’euros d’investissement quand même -, la MFR de la Louisière a repris son rythme de croisière avec la rentrée de septembre.

« Il y a 300 m2 de plus qu’avant et surtout 500 m2 entièrement réaménagés dans le vieux bâtiment pour ne faire qu’un avec l’agrandissement », détaille Frédéric Daviaud, directeur de l’établissement, en nous faisant visiter les lieux.

Des locaux qui seront ouverts au public ce samedi 30 septembre à l'occasion des 70 ans+2 de l'établissement. L'occasion pour les anciens élèves, les futurs mais aussi les Herbretais, de (re)découvrir la MFR qui a su évoluer pour répondre à ses besoins...

« C’était un bâtiment d’une autre époque avec des petites salles, de longs couloirs… Avec ce projet, on voulait casser cette image mais surtout offrir des conditions de travail du personnel et d’apprentissage des élèves optimales », poursuit-il, rappelant que parmi les Herbretais et notamment les plus anciens, on parle encore de « l’ancienne gendarmerie ».

Et si la gendarmerie est parti ailleurs, on peut dire aussi que la Louisière, plus de 70 ans après son ouverture, a, elle aussi, bien changé. Les formations dispensées dans les années 50 aux jeunes filles pour devenir une bonne ménagère, ont laissé place à des formations CAP, BP, bac Pro et même année de spécialisation autour de la fleuristerie, de la vente et plus récemment du funéraire.

En 10 ans, la Louisière est passée de 130 à 220 apprentis. Un succès qui a donc engendré de nouveaux besoins en terme d’espace pour l’administratif mais aussi les élèves qui ont désormais des espaces de travail collaboratifs dans l’air du temps.

Et les projets ne manquent pas. Prochaine réflexion autour du « château », la demeure bourgeoise qui accueille pour l’instant seulement la restauration en rez-de-chaussée. « On voudrait tout réhabiliter pour agrandir la restauration mais aussi faire des salles de cours à l’étage », évoque Frédéric Daviaud.

La MFR anticipe ainsi des élèves supplémentaires qui viendront notamment en septembre 2024 dans une toute nouvelle formation qualifiante de Management des Unités Marchandes (MUM), l’équivalent d’un BTS ou DUT.

Dans les cartons aussi la possibilité de créer un tiers-lieu, voire un jardin pédagogique dans cet écrin de 7 000 m2 en plein centre-ville.

 

70 ans+2 de la MFR La Louisère

  • Samedi 30 septembre de 10h à16h
  • 25 rue de Beaurepaire
  • Ouvert au public

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