Mieux encadrer les locations de logement
Aux Herbiers et au sein de la Communauté de communes du Pays des Herbiers, le constat est le même autour du logement avec plus de demandes que d'offres. Entre un secteur économique dynamique (3 % de chômage) avec des nombreux salariés à loger et des touristes de plus en plus nombreux, l''immobilier est des plus tendus en terme de locations.
Aussi, les élus de la Communauté de communes le 7 décembre, et ceux des Herbiers ce lundi 11 décembre ont-ils décidé de voter des dispositifs encadrant la location, avec, parmi eux, un "permis de louer" des logements, afin d'éviter des dérives.
"Il s'agit de contrôler la qualité du parc locatif privé et d'assurer un logement digne aux locataires, de lutter contre l'habitat indigne et les marchands de sommeil, d'améliorer la connaissance du parc locatif ainsi que de parfaire le patrimoine bâti", détaille Landry Rondeau, vice-président de la Communauté de communes, maire de Mesnard-la-Barotière.
Un "permis de louer", mais aussi "de diviser" car "nous avons été alertés par des habitants constatant de nombreux logements divisés en deux, voire en trois", note Patrick Mandin, vice-président et maire de Mouchamps. Comment respecter ainsi un nombre de place de parkings suffisant ? Un dimensionnement adéquat des différents réseaux (eau, assainissement, électricité...) ? Sans parler des 14 m2 minimum (33 m3) ?
"Ces dispositifs ne sont pas fait pour interdire.Il s'agit pour nous de réguler et contrôler ce qui se fait", a tenu à préciser Christophe Hogard, président de la Communauté de communes et maire des Herbiers où un dispositif supplémentaire instaurant une autorisation pour le "changement d'usage" a donc été voté ce lundi 11 décembre.
"Les location saisonnières de logements pour des séjours répétés de courte durée au détriment de la location à l'année, mais aussi des logements transformés en bureaux, nous devons préserver la fonction résidentielle de ces logements notamment pour permettre à nos jeunes, nos saisonniers et salariés de se loger", explique Christophe Hogard.